Boveresse

A Boveresse, les habitants sont surnommés les «Grenouillards».

Deux explications à ce sympathique sobriquet. Pour se rendre à Môtiers, avant la construction de ponts, les habitants franchissaient l’Areuse en sautant d’une pierre à l’autre. Comme des batraciens ! A moins qu’il ne provienne tout simplement de la passion des Boveressans pour la chasse aux grenouilles dans les marais environnants et pour la dégustation de leurs cuisses à la chair délicate.

On peut vivre ici, puisqu’il y a des habitants…

…écrivait en 1763 le philosophe Jean-Jacques Rousseau, alors réfugié à Môtiers. Boveresse souscrit aux propos du célèbre écrivain – qui connaissait bien notre région et en particulier Monlési où il aimait la compagnie champêtre et cultivée du colonel Abram Pury et de ses amis.

Boveresse et ses environs

Malgré son petit effectif actuel d’habitants (392 à la fin 2006) qui en fait une des moins peuplées des neuf communes de Val-de-Travers, Boveresse ne manque ni de dynamisme ni de perspectives.

Dotée d’une administration communale, d’une école primaire, d’un café-restaurant, d’artisans et d’une dizaine d’exploitations agricoles, Boveresse possède des monuments de valeur: temple, séchoir à absinthe, maison des chats, vieilles fermes jurassiennes. Plusieurs atouts touristiques font partie du paysage: la piscine des Combes, la Vy-aux-Moines, le Tilleul des Moines qui règne sur la forêt depuis plus de 500 ans, la glacière naturelle des Sagnettes, dite de Monlési, trois anciens séchoirs à absinthe (notamment celui de 1893 au lieu dit les Cises), la maison Petitpierre du XVIIIe siècle, dite des chats à cause du décor de sa façade.

Les sites des environs du village, aux noms poétiques de «Vers chez Bordon», «le Châblais», «Joly-Mont», «les Grands-Prés», «la Rosière», «le Signal des Français», devraient attirer les touristes à la recherche de randonnées originales et relaxantes et les inviter à découvrir, au travers des forêts et pâturages, les richesses de notre belle nature.